Le visiteur de ce site pourra ici trouver un rapide "résumé" de l'histoire de cette province.

Cette ancienne province ne tient pas son unité du milieu naturel mais de l'histoire.

Elle correspond aux départements des Hautes Alpes (05), de l'Isère (38) et de la Drôme (26).

On peut situer sa naissance vers 1029-1030 -bien que le mot "Dauphiné" n'apparaisse qu'en 1293- quand l'archevêque de Vienne donna en fief la partie sud du Comté de Vienne à Guigues, premier comte d'Albon.

Depuis cette date, le territoire ne cessa de s'accroître par annexions successives. En 1349, par le traité de Romans, le Dauphiné est vendu au roi de France et devient l'apanage de son fils aîné (d'où le nom de "Dauphin" donné à l'héritier de la couronne).

Le mot "Dauphin" (en Latin Delphinus) fut porté en 1133 par Guigues IV, comte d'Albon, comme prénom ou surnom, ensuite par toute la dynastie. Le Dauphiné a intégré Le dauphin qui figure sur les armes de la province. Le Dauphiné a intégré définitivement le royaume de France en 1560.

Devenu une étape et un cantonnement militaire sur la route de l'Italie, où les prétentions des Français se firent grandissantes, le Dauphiné fut un foyer du protestantisme lors des guerres de Religion (1562-1598).

Le XVIIIe siècle fut une période de prospérité et de croissance économique pour le Dauphiné, dont la bourgeoisie, qui en récolta les fruits, fut à la tête du mouvement de contestation qui aboutit à la Révolution. En effet, le 21 août 1787, la province fut la première à réclamer la tenue des états généraux.

. . . . . . . . . . . Les députés dauphinois Barnave et Mounier furent des acteurs importants de la Révolution. Ils furent membres de l'Assemblée constituante qui vota la division administrative du Dauphiné en trois départements : la Drôme, l'Isère et les Hautes-Alpes, dont les chefs-lieux sont respectivement Valence, Grenoble et Gap

Sources de cette page : Le site de la Cour d'Appel de Grenoble (La cour d'appel occupe l'ancien palais du Parlement de Dauphiné fondé par Louis XI au XV e siècle. Il symbolise l'identité de la province et la résistance à la monarchie absolue au travers de plusieurs siècles d'histoire politique et artistique. Ce bâtiment constitue l'un des fleurons du patrimoine grenoblois.)